Bio

Mon grand-père me donne son ancien caméscope à cassettes, j’ai 7 ans.
Je l’allume pour la première fois l’été suivant pour capturer les vacances qui m’ennuient profondément.
À 16 ans, mes parents m’offrent une nouvelle caméra.
J’écris un film en quelques semaines, rassemble mes potes, leur assigne des rôles et l’aventure commence. Tous mes week-ends et pauses déjeuners y sont désormais consacrés.
À chaque image tournée, je tombe un peu plus amoureux de la pratique.
Après plusieurs mois de tournage, nous louons un cinéma pour y diffuser le long-métrage. 300 personnes sont présentes le soir de l’avant première, et je décide définitivement que ce sera mon métier.
J’entre en école de cinéma à la rentrée suivante.
J’y rencontre deux amis et collaborateurs avec qui nous ouvrons une boîte de production quelques
semaines après la fin de nos études.
Ces années me permettent de réaliser des dizaines de projets extrêmement variés tels que des films d’entreprise, de mode, des contenus pour réseaux sociaux ou encore de la publicité Web et TV.
À l’arrivée du confinement en 2020, la production de plusieurs projets de clips a été mise à l’arrêt. Nous sommes contraints de fermer l’entreprise l’hiver suivant.
Je décide de créer GARO, un personnage de rappeur dont l’histoire est racontée sur les réseaux sociaux, tentant de brouiller la frontière entre fiction et réalité. Chaque histoire, répartie sur plusieurs semaines de contenus (stories/photos/scènes de fiction), menait à la sortie d’un morceau sur les plateformes de streaming et à un clip faisant office de climax narratif et artistique.
Ce projet m’a beaucoup appris, et je mets aujourd’hui cette expérience au service de nouvelles histoires.
J’essaie chaque jour de repousser les limites de mon artisanat, fabriquer des récits qui passionnent autant ceux qui les regardent que moi lorsque je les imagine. Chaque film est une opportunité de tisser des liens à travers des histoires qui résonnent avec la réalité de chacun.